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QUESTIONS FRÉQUENTES
Trouvez ici les réponses aux questions qui nous sont le plus fréquemment posées.
Conformité et étiquetage
Vous souhaitez garantir la conformité de votre étiquetage ?
Afin de simplifier votre commande, nous vous offrons l’opportunité de sélectionner un pack d’analyses en fonction de l’appellation florale supposée de votre miel.
- Pack monofloral : adapté pour un miel monofloral (nous excluons dans ce pack les appellations Sapin, Lavande et Bruyère Callune qui doivent répondre à des spécifications physico-chimiques particulières).
- Pack TF Fleur : adapté pur un miel de Fleurs. Dans ce pack, nous pouvons aussi vous indiquer une précision géographique (montagne, Garrigue, régional…).
- Pack Forêt et miel de miellat : adapté pour une appellation miel de Forêt ou miellat.
Dans la rubrique « BON DE COMMANDE », Commandez le pack correspondant à votre étiquetage dans « Nos packs Analyses
Quelle est la réglementation en termes d’étiquetage ?
L’étiquetage du miel est strictement réglementé pour garantir que les consommateurs reçoivent des informations claires et précises sur le produit qu’ils achètent. En France et dans l’Union européenne, les règles d’étiquetage du miel sont principalement définies par la directive européenne 2001/110/CE, transposée dans le droit national.
Voici les principales exigences en matière d’étiquetage du miel :
- Dénomination de vente : Le terme « miel » doit figurer sur l’étiquette, sans autres termes sauf pour les miels spécifiques (ex. « miel de lavande », « miel de sapin ») ou pour les mélanges (ex. « mélange de miels de l’UE et hors UE »).
- Pays d’origine : L’étiquette doit indiquer le pays ou les pays où le miel a été récolté. Pour les mélanges, les indications peuvent être : « Mélange de miels originaires de l’UE », « Mélange de miels non originaires de l’UE », ou « Mélange de miels originaires et non originaires de l’UE ».
- Mentions de qualité : Seuls les miels qui respectent des critères spécifiques peuvent utiliser des mentions comme « Miel de montagne », « Miel biologique » (si certifié), ou d’autres mentions valorisantes.
- Additifs et traitement : Le miel ne doit contenir aucun additif ni autre ingrédient ajouté. Toute modification ou traitement (comme la pasteurisation ou la filtration) doit être mentionné s’il altère les propriétés naturelles du miel.
- Nom et adresse du producteur : L’étiquette doit inclure le nom et l’adresse du producteur, de l’emballeur ou du distributeur responsable.
- Poids net : Le poids net du miel doit être indiqué en grammes ou en kilogrammes. Il doit être lisible et placé dans la même zone de vision que la dénomination de vente.
- Date de durabilité minimale : Bien que le miel puisse se conserver indéfiniment, une date de durabilité minimale (souvent sous la forme « à consommer de préférence avant fin… ») est généralement indiquée. Elle doit être suivie des conditions de conservation.
- Numéro de lot : Un numéro de lot, qui permet de tracer la production, doit être présent sur l’emballage.
- Informations facultatives : D’autres informations peuvent être ajoutées pour renseigner le consommateur, telles que les conseils d’utilisation, les bienfaits potentiels, etc., mais elles doivent être véridiques et non trompeuses.
- Absence d’allergènes : Le miel ne doit contenir aucun allergène, et s’il existe un risque de contamination croisée (ex. avec des noix dans une usine de conditionnement), cela doit être mentionné.
La Directive miel : Kézako ?
Il n’existe pas de loi à proprement parler au sujet du miel, c’est la Directive Miel 2001/110/EU qui établit les bases légales pour la production, la commercialisation, et l’étiquetage du miel dans l’UE, garantissant un produit pur, naturel, et correctement étiqueté pour le consommateur.
Les États membres sont tenus de mettre en place des mécanismes de contrôle pour assurer le respect des dispositions de la directive. Des sanctions appropriées doivent être appliquées en cas de non-conformité.
Une révision de la directive Miel est en cours, le texte définitif a été publié le vendredi 24 mai 2024 en « un seul texte groupé petits déjeuners » avec les jus de fruits (2001/112), confitures, crème de marrons (2001/113) et laits de conserve (2001/114).
Les dispositions nationales ont un délai de transposition de 18 mois. Afin de laisser aux opérateurs suffisamment de temps, ces dispositions nationales s’appliqueront dans un délai maximum de 24 mois après la date d’entrée en vigueur.
Analyses et conformité du miel
Vous souhaitez vérifier la conformité des critères physico-chimiques de votre miel ?
Nous vous invitons à commander le pack Basic-Toutes fleurs dans notre rubrique BON DE COMMANDE », sous « Analyses physico-chimiques à l’unité ».
Vous souhaitez vérifier l’authenticité de votre miel ?
Selon le décret miel N°2003-587 du 30.06.2003, le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis Mellifera. Le miel ne peut pas être aliéné : aucune substance étrangère ne peut être ajoutée et aucune substance propre au miel ne peut être retirée.
La présence de sucre exogène peut résulter d’une action intentionnelle (fraude par dilution avec un sirop de sucre) ou de la pratique apicole (résidu de nourrissement). Dans un cas comme dans l’autre, on parle d’adultération, et le miel testé est non conforme à la réglementation. Un tel produit ne peut pas être commercialisé sous l’appellation « Miel ».
Aujourd’hui, la réglementation ne précise pas quelle analyse réaliser pour attester de l’authenticité d’un lot, mais demande de garantir l’absence de sucres exogènes. Le pack « Authenticité » permet de s’assurer de la conformité du miel.
Qu’est-ce qu’un miel bio ?
Un miel biologique (ou miel « bio ») est un miel produit conformément aux normes de l’agriculture biologique. Ces normes visent à garantir que la production de miel respecte des critères écologiques stricts et minimise l’impact sur l’environnement.
Cela inclut :
- Localisation des ruches : dans des zones éloignées des sources de pollution.
- Alimentation des abeilles : exclusivement à base de nectar et de pollen naturels, sauf en cas de conditions extrêmes nécessitant un nourrissement avec des substances biologiques.
- Traitement des maladies des abeilles : utilisation limitée et contrôlée de médicaments ou produits naturels.
- Matériaux de la ruche : utilisation de matériaux non traités chimiquement.
- Processus de récolte et transformation : manipulation et extraction du miel respectant les normes biologiques
Pour qu’un miel soit vendu avec l’étiquette « bio », il doit être certifié par un organisme accrédité (ex. Ecocert, Bureau Veritas, Certipaq Bio), et respecter le cahier des charges de l’apiculture biologique. Cette certification est signalée par un label biologique sur l’emballage.
L’analyse pollinique, quel est le principe ?
Pour garantir que les informations d’étiquetage sont conformes à la réglementation, une analyse pollinique, réalisée sous accréditation COFRAC, est nécessaire.
Comment fonctionne l’analyse pollinique ?
- Les pollens présents dans le miel sont extraits par dilution, rinçage et centrifugation.
- Ils sont ensuite déposés sur une lame de verre pour une analyse microscopique.
- Les pollens sont identifiés par des spécialistes formés, appelés mélissopalynologues.
Les résultats obtenus, croisés avec des analyses physico-chimiques, permettent de :
- Déterminer si les pollens ont participé à la production de nectar, servi de source protéinée ou s’ils sont parasites.
- Détecter des indices de miellat ou de nourrissement nécessitant des analyses complémentaires.
- Identifier la flore butinée par les abeilles, confirmant ainsi une origine géographique ou florale. Deux types d’analyses disponibles :
Analyse qualitative :
- Classe les pollens selon leur fréquence : >45 %, entre 15 % et 45 %, et <15 %.
- Adaptée aux miels toutes fleurs, elle permet aussi de valider une origine géographique.
- En analyse qualitative, tous les pollens identifiés à moins de 15 % sont listés.
Analyse quantitative :
- Détermine le pourcentage exact d’un pollen d’intérêt, nécessaire pour valider une appellation monoflorale.
- Confirme également une origine géographique.
- L’analyse quantitative donne le pourcentage exact des pollens uniquement au-delà de 9 % (limite de quantification).
Les pollens des espèces florales n’ont pas tous les même pouvoir nectarifère, cela signifie qu’il n’y a pas de % standard minimum valable pour toutes les espèces monoflorales.
Les espèces les plus courantes donnant des miels monofloraux sont décrites (% de pollen, spécifications physico-chimiques, profil organoleptique) dans diverses publications scientifiques auxquelles nous nous référons pour statuer sur la conformité de l’appellation.
Dans le cas d’une appellation monoflorale sur laquelle il n’existe à ce jour aucune référence bibliographique, un pourcentage minimum de 45% est exigé pour prétendre à une appellation monoflorale.
Analyse pollinique qualitative ou quantitative ?
- Analyse qualitative : Les pollens présents sont classés par niveau de fréquence (pollens >45 %, entre 15-45 %, <15 %). Adaptée aux miels toutes fleurs, cette analyse peut aussi valider une origine géographique.
- Analyse quantitative : Les pollens extraits sont identifiés et comptés pour déterminer le pourcentage précis d’un pollen d’intérêt. Indispensable pour valider une appellation monoflorale.
En fonction de l’appellation florale, les résultats de l’analyse pollinique sont étudiés conjointement avec l’analyse sensorielle et les résultats des analyses physico-chimiques.
Question fréquente : « Si je comprends bien, pour un miel toutes fleurs, comme c’est mon cas, vous fournissez des résultats indiquant la fréquence d’apparition ou la dominance de certains pollens, mais sans préciser la proportion exacte de chaque pollen ou nectar ? »
Réponse : Effectivement, nous ne pouvons pas établir de lien direct entre le pourcentage de pollen identifié dans le miel et la proportion de nectar, car chaque espèce florale possède un pouvoir nectarifère qui lui est propre.
Cela explique pourquoi une analyse pollinique quantitative n’a pas d’intérêt particulier pour un miel toutes fleurs.
En revanche, pour un miel monofloral, des valeurs minimales de pollen ont été identifiées en fonction des connaissances disponibles sur le pouvoir nectarifère des espèces florales. Ces valeurs servent de référence pour valider l’appellation :
- 20 % minimum de pollen d’acacia pour un miel monofloral acacia.
- 86 % minimum de pollen de châtaignier pour un miel monofloral châtaignier.
Comment est validée la conformité d’une appellation monoflorale ?
Une analyse pollinique quantitative est indispensable.
- Pollens et pouvoir nectarifère : Tous les pollens n’ont pas le même pouvoir nectarifère, donc il n’existe pas de pourcentage standard pour toutes les espèces. Les valeurs minimales sont établies par des publications scientifiques.
- Analyse sensorielle : Elle permet de détecter les pollens parasites ou sur-représentés, nécessitant des analyses physico-chimiques pour confirmation. Exemple : Une appellation monoflorale sans références scientifiques exige un minimum de 45 % de pollen d’intérêt pour être validée.
L’analyse sensorielle est-elle subjective ?
L’analyse sensorielle, bien qu’appuyée sur l’appréciation des techniciens, est encadrée pour garantir son objectivité.
- Formation : Les techniciens sont formés à discriminer les différentes odeurs et saveurs, avec un vocabulaire standardisé.
- Tests réguliers : Une habilitation et des tests annuels garantissent leur expertise.
Elle est à distinguer d’une analyse hédonique (subjective), qui cherche à évaluer les préférences gustatives.
Production et commercialisation
Vous souhaitez importer ou exporter du miel destiné à la vente ?
L’entrée dans l’Union européenne d’envois de miel destinés à la consommation humaine n’est autorisée que si ces produits proviennent de pays tiers figurant dans la décision 2011/163/UE pour le « miel ».
Pour assurer la conformité, nous recommandons :
- Pack Authenticité : pour garantir l’absence de sucres exogènes.
- Pack Basic-Toutes fleurs : pour vérifier les paramètres réglementaires.
- Analyses de résidus : en fonction des risques (pesticides, contaminants vétérinaires, etc.).
Vous souhaitez vendre votre production à une entreprise ?
Si un cahier des charges a été établi, commandez les analyses correspondant à ses critères.
Si aucun cahier des charges n’a pas été fourni, nous recommandons de garantir à minima :
- Appellation florale et géographique : voir notre point sur la conformité de l’étiquetage.
- Authenticité : commandez le pack Authenticité.
Règlementation et résidu
Quelles sont les réglementations sur les contaminants et résidus ?
Les règlements de l’union européenne fixent les Limites maximales de Résidus(LMR) de pesticides et autres contaminants dans le miel.
Les méthodes d’analyse proposées par AB LABO on une limite de quantification correspondant à ces règlements
Règlement (CE) n° 396/2005
Règlement (UE) n° 37/2010
La présence de résidus de certaines molécules est interdite en raison de leur dangerosité pour la santé humaine. Ces molécules sont notifiées dans l’annexe IV du Règlement (UE) n° 37/2010
Quelles molécules sont interdites dans le miel car dangereuses pour la santé humaine ?
Ces molécules sont notifiées dans l’annexe IV du Règlement (UE) n° 37/2010.
Les apiculteurs doivent éviter absolument l’utilisation de ces substances, sous peine de contamination du miel, ce qui rendrait le produit impropre à la consommation humaine et entraînerait des sanctions sévères.
Les molécules concernant le miel sont :
Chloramphenicol, Colchicine,Dapsone, Dimétridazole, Métronidazole, Nitrofuranes.
Les autorités sanitaires effectuent des contrôles pour détecter la présence de ces substances. Tout produit détecté contenant des résidus de substances de l’Annexe IV est immédiatement retiré du marché
Qu’est-ce qui explique un taux d’HMF élevé ?
En sortie de ruche, pour une récolte en France, le taux d’HMF dépasse rarement 5mg/kg.
En cas d’un taux HMF élevé, plusieurs pistes à explorer :
Soit il y a une miellée de sarrazin (nous constatons une tendance à l’augmentation du taux d’HMF avec les miellées de Sarrazin)
Soit un capteur de température est défectueux et le thermostat qui chauffe plus que prévu.
Soit le lieu de stockage n’est plus idéal avec des grosses températures.
A ne pas écarter l’hypothèse de l’échantillon qui aurait « souffert »
Environnement et santé des abeilles
Vous êtes une entreprise et souhaitez communiquer sur vos démarches de protection de l’environnement ?
Pour pouvoir communiquer sur ces démarches, nous vous conseillons à minima de consulter nos propositions sur la question « vous souhaitez garantir la conformité de l’étiquetage ». En fonction de votre niveau d’expérience de la pratique apicole, il peut être souhaitable de consulter également « vous souhaitez garantir la conformité des critères physico-chimique de votre miel. ».
Notre laboratoire propose également, et sur devis, la réalisation d’analyse des résidus d’hydrocarbure (HAP) et de métaux lourds.
Merci de bien spécifier, dans « commander une analyse », et dans « nos analyses à l’unité » le type de métaux lourd recherché.
Enfin, si vous êtes dans un environnement de grande culture, nous vous conseillons d’analyser les résidus de pesticides et glyphosates (dans notre bulletin de commande, sélectionner nos analyses à l’unité, Analyses des contaminants.
Que faire en cas de mortalité des abeilles ?
Le ministère de l’agriculture a mis en place une plateforme dédié à cette problématique.
En cas de mortalité, il est important de ramasser des cadavres d’abeilles et de les mettre au congélateur pour réaliser d’éventuelles analyses (laboratoire de l’ANSES = Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Un échantillon de miel pourra aussi être conservé (si il y a eu production de miel)
Déclaration de détention et zone de rucher : qui est concerné ?
Tous les apiculteurs, dès la première colonie. La déclaration doit être réalisée en ligne chaque année entre le 1er septembre et le 31 décembre pour pouvoir bénéficier des aides France Agrimer (avec N° NAPI et n°Siret en accord avec apiculture)
Quelle démarche ?
Démarche en ligne, formulaire CERFA 13995*04 de déclaration de détention et d’emplacement de ruches ( site internet Ministère de l’Apiculture)
Qu’est-ce que le numéro apiculteur (NAPI) ?
C’est un identifiant unique délivré par la Direction Générale de l’Alimentation pour assurer une surveillance épidémiologique et réglementaire.
Quelle est son format ?
8 caractères commençant par la lettre A suivie de 7 chiffres attribués par ordre numérique croissant.
Où l’afficher?
A proximité du rucher ; selon l’article 12 de l’arrêté du 11 août 1980, cet affichage doit comporter des caractères apparents et indélébiles, d’au moins 8 cm de hauteur et 5 cm de largeur. Il doit être placé sur au moins 10% des ruches ou à proximité du rucher.
Comment est-il attribué?
Attribué de façon immédiate lors de la déclaration de détention et d’emplacement de ruches
VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?
À l’écoute de vos besoins, le laboratoire AB LABO répond également à vos demandes sur mesure.
Contactez le laboratoire en allant sur notre page
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